Wiki Creepypasta
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Bonjour, je m'appelle Emma. J'ai de longs cheveux châtains, les yeux gris et je suis de petite taille. Je met souvent du vernis à ongles de couleur noire. J'aime beaucoup la culture japonaise. A part ça, je ne suis pas vraiment spéciale mais j'ai une vie heureuse. J'ai des parents qui m'aiment, des amis sur qui je peux compter et un petit-ami qui m'est fidèle. En fait, je pense que c'est la seule personne à qui je me confie vraiment. Il représente tout pour moi.

Aujourd'hui, je me balade dans la forêt à proximité de mon village. J'y vais souvent pour réfléchir ou juste me changer les idées. Quand j'arrive à peu près au centre de cette dernière, je remarque mon copain. Je m'apprêtais à courir pour aller le voir, mais je remarque quelquechose...

Il est avec une autre fille et il la regarde comme il me regarde moi... Je tourne les talons et rentre à ma maison. Je sens en moi une colère indescriptible. Non. Pas de la colère... C'est plutôt... de la haine ! J'entends soudain une petite voix me glisser : "Tu es sûre que c'est la seule fille avec qui il te trompe ?" Non ! Je sais parfaitement que ce n'est pas la première ni la dernière ! Je le sais ! Ce n'est pas la première fois que je le vois comme ça avec quelqu'un d'autre... La petite voix revint : "Et si tu faisais en sorte que ce sois la dernière ? Après tout, il t'a fais souffrir ! A lui de souffrir maintenant !" C'est vrai ! Il m'a fais souffrir ! Maintenant, c'est son tour ! Je me tourne vers un masque posé sur ma commode. Il représente la tête d'un renard et il est blanc et noir. Je souris puis le prends avant de le mettre sur mon visage et de descendre dans le salon. Là, je prend le poignard qui appartenait à mon granp-père et je le cache dans ma veste qui est de couleur marron. Puis, je retourne dans la forêt à l'endroit où j'ai laissé les deux tourtereaux. Ils sont encore là, en train de s'embrasser avec passion... Je m'approche lentement avec un sourire carnassier aux lèvre et dit d'une voix mielleuse : "Bonjour mon amour ! Tu t'amuse bien à ce que je vois !" 

Il se retourne et me regarde avec des yeux ébahis. "Em... Emma ? Qu'est-ce que tu fais ici ?" J'arrive à sentir sa peur. Il a peur de ma réaction. Je lui répondis toujours avec le même ton : "Sache que j'habite pas loin d'ici et que je viens souvent dans cette forêt ! Mais... Je te l'ai déjà dis un bon nombre de fois !" Je continuais de m'approcher mais j'accélérai légèrement le pas. Maintenant, je suis devant la fille. Elle aussi a peur de ma réaction. J’élargis mon sourire et me tourne vers mon copain. "C'est vrai qu'elle est jolie ! Plus que l'ancienne en tout cas ! Dis-moi, est-ce qu'elle compte beaucoup à tes yeux ?" Il secoue légèrement la tête. Je me retourne vers la fille et lui plante le poignard que je cachais en plein cœur. Elle s'effondre au sol, secouée de spasmes. Je sens le regard horrifié de celui que j'ai aimé sur moi. Bientôt, la fille ne bouge plus. Je la regarde. "Elle ressemble à une poupée désarticulée !" En disant ça, j'avais l'impression d'avoir réussi ma mission. À faire souffrir à mon tour la personne qui m'a fait souffrir. Cette pensée m'arrache un fou rire incontrôlable. Je n'arrive pas à me calmer. C'est comme si je riais pour la première fois de ma vie. Je me tourne encore une fois vers mon copain. Il tremble, recule puis essaye de s'enfuir. Je le rattrape facilement et le plaque au sol avec une force que je ne connaissais pas. Il met ses mains devant son visage et pleure. Il est tellement pathétique ! Dire qu'il me disait qu'il me protégerai ! La petite voix de tout à l'heure résonne à nouveau dans ma tête : "A combien de filles a t-il dit ça ?" Une bonne dizaine, voir une vingtaine ! Je sens à nouveau la haine monter en moi. Je lève lentement mon poignard au dessus de ma tête puis le fais retomber sur la poitrine de mon ex. Il hurle de douleur. C'est comme une mélodie à mes oreilles ! Je refais la même action plusieurs fois. A un moment, je sens qu'il commence à mourir. Je me penche et murmure à son oreille : "Adieu petit lapin !" Et je lui donne le coup de grâce. Je me relève. Je regarde le corps sans vie étendu à mes pieds. Je me suis vengée... Mais... Je ne me sens pas totalement satisfaite... J'ai soudain une idée. Je me tourne vers le village et me dirige rapidement vers lui. Je ne peux plus m'arrêter...

UN VILLAGE ENTIÈREMENT MASSACRÉ ! LE TUEUR TOUJOURS EN FUITE !

Hier, un petit village de Normandie a été totalement massacré. Il n'y a aucun survivant. Les policiers ont rapporté avoir vu sur le mur de la mairie écrit avec ce qui semblait être du sang : "Les humains sont tous les proies de la vie". Ce texte était signé du nom de White Fox. Article de presse du 21/12/20XX.

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